Chers frères et sœurs de la planète Terre, je suis Melchizedek.
À chaque orientation, à chaque message que nous pouvons vous transmettre ici, beaucoup se demandent encore : « Quand serons-nous réellement prêts ? Pourquoi avons-nous toujours la quasi-certitude de ne jamais rien faire correctement ? »
Mes frères, nous sommes comme des parents aimants, et en tant que tels, nous devons vous transmettre nos enseignements. Ne vous considérez pas comme des êtres inappropriés, incompétents, faibles, parce que vous ne parvenez pas à atteindre le niveau maximal que nous vous demandons. Je vais donc vous raconter une petite histoire.
Vous avez un chemin à suivre. Vous savez que ce chemin pourra être difficile ou non. Vous n’avez aucune idée de ce qui se passera chaque jour, à chaque pas, sur ce chemin. Alors, que faites-vous ? Vous prenez un sac à dos, vous y mettez des vêtements, vous y mettez quelques outils nécessaires pour les avoir toujours à portée de main, ce qui vous permettra de survivre…
Ah oui, il est important de préciser que sur ce chemin, il n’y aura que la nature. C’est une grande marche solitaire qui vous est réservée. Vous vous préparez donc au mieux, vous emportez tout ce dont vous pensez avoir besoin. Bien sûr, à certains endroits du chemin, il y a des lieux où vous pouvez vous reposer et vous ravitailler. Ne nous préoccupons pas de tous ces détails.
Commençons la marche. À chaque pas, il y a la joie de vivre quelque chose de nouveau ; mais il y a aussi… non, non, vous ne pouvez pas le nier, il y a la peur de ce qui va arriver. La seule certitude que vous pouvez avoir dans cette marche, c’est que personne ne vous attaquera physiquement ; il n’y aura pas d’animaux sauvages. À ce sujet, soyez tranquilles.
Alors la marche continue et beaucoup de choses apparaissent.
Le chemin est obstrué par la végétation, vous devez passer à travers ou casser les branches pour pouvoir avancer. Au début, tout est merveilleux, tout est stimulant, car vous suivez, cela vaut la peine de le mentionner, un chemin magnifique. C’est un chemin avec de nombreuses fleurs, de grands arbres. Un très beau paysage. Cependant, au fur et à mesure que vous avancez, le chemin devient un peu plus difficile.
Et là, vous vous demandez : « Est-ce que j’abandonne ou est-ce que je continue ? » Vous regardez alors en arrière et vous vous souvenez du chemin que vous avez déjà parcouru, de tout ce que vous avez déjà surmonté. Et vous décidez de continuer.
Et certains obstacles apparaissent. Je dirais même que de nombreux obstacles apparaissent, que vous devez vraiment utiliser votre esprit, votre sagesse, pour les surmonter en toute sécurité et avec succès.
C’est cela qui est important. Et votre chemin continue chaque jour. Vous vous reposez, vous marchez, vous surmontez des obstacles ; et les obstacles, en réalité, deviennent de plus en plus difficiles. Cependant, vous avez utilisé la force de l’Amour, vous avez utilisé votre volonté, vous avez utilisé votre désir pour les surmonter un à un. Et vous avez poursuivi votre chemin, vous avez suivi la route.
Il y a eu des moments où vous vous êtes demandé : « Que fais-je ici ? Qu’ai-je choisi ? Je suis seul. Ce chemin est le mien. Personne ne peut m’accompagner. La solitude est grande. »
Mais vous savez qu’à un moment donné, vous pourrez vous reposer, discuter avec d’autres personnes, vous laver, manger et reprendre des forces. Et c’est ainsi que vous avez parcouru un long chemin. Avec des hauts et des bas ; des jours où vous ne marchez presque pas, parce que les obstacles sont si nombreux, la fatigue est si grande, que vous pouvez à peine faire un pas. Mais il y a des jours où vous êtes enthousiaste, fort, et où vous pouvez faire de nombreux pas.
Mais en même temps, vous regardez en arrière et vous vous dites : « Aujourd’hui, je suis une autre personne que celle que j’étais lorsque j’ai commencé le chemin. Comme j’ai appris à surmonter les obstacles!
Quelle sagesse j’ai acquise ! » Mais vous vous demandez : « Suis-je prêt ? Suis-je prêt à surmonter tous les obstacles ? » Puis vous vous souvenez : « Mais j’ai mes pouvoirs. Je vais surmonter tous les obstacles. » Et nous ne devons pas oublier qu’à certains moments, vous vous êtes égaré.
Vous vous êtes trompé et avez pris un raccourci. Vous avez perdu beaucoup de temps. Mais vous avez réussi à revenir sur le chemin initial. Et cela vous a rendu très heureux. Et le cheminement a continué. Parfois, vous continuez à vous égarer. Et il est difficile de sortir des raccourcis. Ce sont des raccourcis très attrayants, avec de nombreuses distractions. Vous en venez presque à oublier le cheminement. Vous en venez presque à oublier votre chemin, la tâche que vous devez accomplir sur ce chemin.
Mais jusqu’à ce que vous repreniez et que vous retrouviez le chemin. Ces échappatoires que vous faites du chemin, elles sont agréables, elles sont égoïstes, parce que vous faites ce que vous voulez. Vous ne vous souciez pas si quelqu’un d’autre vous suit. Vous laissez des déchets sur le chemin. Vous ne vous souciez de rien. Vous voulez seulement poursuivre votre chemin.
Cependant, d’autres vous suivront. D’autres emprunteront le même chemin que vous. Mais le chemin ne sera pas le même pour tous. Les défis, les obstacles, les raccourcis seront différents. La destination et l’itinéraire seront les mêmes, mais chacun aura son propre chemin.
Et vous parvenez à revenir sur le chemin initial. Vous retrouvez vos forces, votre courage, votre détermination et reprenez le chemin initial. Et il deviendra de plus en plus difficile. Plus vous vous rapprocherez de votre objectif, du point d’arrivée, plus il deviendra difficile.
Et il y aura, au milieu de ce chemin, quelques pénalités. Exactement, à cause de tous les raccourcis que vous avez pris, de toutes les mauvaises décisions que vous avez prises en cours de route. Les pénalités augmenteront. Alors vous vous demanderez : « Mais suis-je en train d’être puni ? » Ce n’est pas le but.
Chaque pénalité a pour but de vous rendre plus attentif, de vous éviter de perdre du temps, de vous empêcher de prendre des raccourcis, de vous inciter à toujours suivre le chemin. Personne ne vous punit. Personne ne vous sanctionne. Cela vous rend simplement plus attentif, plus concentré, plus perspicace dans votre cheminement.
Je vais donc terminer cette histoire ici, car c’est votre histoire, celle de chacun d’entre vous. Cependant, vous la vivez encore, car le chemin est encore long jusqu’à la Cinquième Dimension. Imaginez donc que vous ayez un chemin semé de fleurs, rempli de friandises, rempli de choses que vous appréciez ; je vous assure que vous les mangeriez toutes et que vous arriveriez à un point où vous n’auriez plus la force de marcher.
Nous sommes donc comme des parents attentifs, qui ne donnent pas de bonbons à leurs enfants pour qu’ils restent en bonne santé ; qui les punissent pour qu’ils sachent qu’ils ont pris le mauvais chemin, qu’ils ont fait un mauvais choix. Nous ne disons pas par là qu’ils sont faibles ou mal préparés. Non ! Nous faisons en sorte que les enfants suivent le bon chemin, afin qu’ils deviennent de plus en plus forts pour vaincre n’importe quel ennemi, n’importe quel obstacle.
Alors ne vous posez pas en victimes parce que nous attirons votre attention. C’est nécessaire. Car si nous ne faisions rien, si nous ne disions rien, si nous ne vous guidions pas, je vous assure qu’aucun d’entre vous ne serait sur la bonne voie aujourd’hui. Car c’est ainsi que fonctionne l’être humain, il a besoin de défis. L’être humain est fait de défis. Il grandit à chaque défi qu’il relève. Et chaque défi le pousse à le surmonter.
S’il n’y a pas de défi, l’être humain s’installe dans le confort. Il s’assoit et ne veut plus rien faire. Mais s’il y a un défi et que quelqu’un vous dit « Je veux vous voir le relever », vous êtes alors remplis de fierté et vous déclarez « Je vais le relever ». Et vous le relevez.
Alors comprenez bien. Personne ici ne vous rabaisse. Personne ne dit que vous n’êtes pas capables. Seulement, vous prenez encore des raccourcis. Vous faites encore des choses qui ne sont pas adaptées au cheminement. Il faut donc que vous appreniez que cela n’est pas approprié. Sinon, vous continuerez à répéter ces erreurs et à nuire à votre propre cheminement. Et, souvent, à nuire au cheminement des autres.
Alors, mes frères, nous sommes très heureux, en ce moment, de voir combien d’entre vous sont sur le chemin et suivent le chemin, malgré tous les obstacles existants. Cependant, il y aura toujours ceux qui prennent des raccourcis, qui se perdent, qui font des choses inappropriées sur le chemin. Ceux-là doivent donc subir des pénalités. Afin qu’ils soient plus attentifs.
C’est un jeu, mes frères. Un petit jeu de société dans lequel, à certains moments, vous êtes pénalisés et reculez de quelques cases. C’est exactement cela. Cependant, le fait de reculer de quelques cases ne vous rend pas inférieur ni moins important. Vous devez simplement continuer à avancer et avoir de la « chance ». Je n’apprécie pas ce mot. Pour nous, la chance est le résultat d’une démarche correcte.
Donc, si vous suivez le bon chemin, vous tomberez difficilement sur les cases du plateau où il y a des pénalités, car vous rayonnez cela. Alors, sachez mener votre chemin. Ne vous dévalorisez pas, ne vous sentez pas diminué par quoi que ce soit que nous disions. Nous sommes simplement des parents aimants, des parents qui souhaitent que leurs enfants se lancent des défis. Des parents qui souhaitent que leurs enfants suivent le bon chemin. Rien de plus.
Pour le Code de Lumière d’aujourd’hui, je vous laisse les phrases suivantes :
« Je suis encore en train d’apprendre.
J’ai encore des lacunes sur le chemin.
Mais je suis certain que chaque jour, je ferai de mon mieux
et j’arriverai là où je dois aller. »
Après ces phrases, prononcez les mots suivants : Ventamprom ! Ventamprom ! Ventamprom !
Et poursuivez votre chemin, mes frères. Il y a encore de nombreux défis à relever. Ne vous laissez pas distraire, afin de ne pas prendre de raccourcis. Continuez avec concentration, courage et amour. Et vous n’aurez que des bénéfices à en retirer.
Traduction par Lurdes Rodrigues Da Costa Marques
